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10 mars 2013

Il vaut mieux prévenir que guérir…

Les normes ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001 ont certes comme base commune l’amélioration continue mais également, ce qui est encore plus important, la « prévention ». S’il est difficile voire quasi impossible, de soustraire l’amélioration continue d’une approche préventive, il est par contre très facile de soustraire la prévention de l’amélioration continue.

Imaginons le personnel d’un organisme qui serait peu soucieux des conséquences de ses gestes et qui se contenterait de corriger ses erreurs. Même si ces corrections permettaient au fil du temps de concrétiser une certaine amélioration continue et peut-être même de prévenir l’occurrence de certains problèmes dans le futur, il ne s’agirait pas encore de la véritable prévention dont il est question dans les normes.

Si la prévention se conçoit aisément lorsqu’il est question de santé et sécurité au travail, il en est autrement du point de vue de l’environnement et de la qualité. En effet, les conséquences des erreurs environnementales et en qualité sont généralement considérées comme moins dommageables. Même si tel était le cas, cela ne constituerait en rien une raison valable pour les tolérer. Rappelons de plus que dans bien des cas, l’absence de prévention ou un relâchement à son égard peuvent conduire l’organisme à devenir tôt ou tard le théâtre d’un événement potentiellement tragique. Un désastre environnemental peut affecter dramatiquement la santé et la sécurité des gens. De même la non-qualité peut entraîner la perte de clients qui justifierait des mises à pied qui entraîneraient avec elles de l’insécurité, de l’anxiété et du stress, tant chez les travailleurs remerciés que chez ceux restés à l’emploi, puisqu'ils devraient compenser pour l’absence des collègues tout en tentant de retrouver la qualité nécessaire pour regagner la confiance des clients perdus.

Même si le coût des erreurs passées et les éventuelles économies générées par leur non-récurrence se mesurent facilement, ils demeureront toujours plus élevés que les investissements faits en prévention. Même si ces derniers sont plus difficiles à quantifier parce qu’ils se traduisent en coûts évités, il ne vaut pas la peine de ne pas y investir pour savoir combien, autrement, cela aurait coûté…

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