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19 décembre 2013

Silence ! On coupe…

Profitant de la fin d’année, un patron réunit tout son personnel. Il fait le point sur l’année qui s’achève, félicite pour le bon travail accompli et communique les défis à venir. À cet effet il mentionne que, si la documentation « existante » dans l’entreprise n’est pas réduite de 50 % au cours des 6 premiers mois de la prochaine année, l’entreprise cessera ses activités et tous, sans exception, perdront leur emploi.

Bon joueur, il laisse aux employés le soin de trouver les solutions pour sauver leurs emplois. Une condition demeure cependant et sur laquelle il sera intraitable. Il n’acceptera aucun compromis en matière de santé et sécurité au travail, d’environnement, de qualité, de rentabilité et aucune entorse aux exigences légales, règlementaires et autres exigences applicables…

À ces mots, certains employés paniquent et pleurent. D’autres crient à l’injustice et au capitalisme sauvage. D’autres demandent aux ressources humaines de faire des calculs pour une retraite anticipée. Certains, enfin, poussent un soupir de soulagement et arborent un sourire radieux car, bonne nouvelle, ils n’auront pas à mettre leur curriculum vitae à jour durant les fêtes.

Supposons maintenant, que la même demande vienne de votre patron… Quelle serait votre réaction ? Pleurs et grincements de dents, haro sur le boucher capitaliste, retraite anticipée ou Yes! Party Time!

Vous trouvez que diminuer de 50 % est beaucoup trop exigeant ? OK. OK. Ça va. Je suis bon joueur aussi. Ce sera donc une diminution de 49 %. Non seulement on se rendra le plus grand service qui soit mais en plus, on a un objectif d’amélioration parfaitement mesurable qui mobilise tout le personnel. Génial non ?

La nouvelle année approche à grands pas, c’est le temps des résolutions. Pour les tenir toutefois, il vaut mieux qu’elles soient collectives.

Bonne année !

12 décembre 2013

Qui peut plus, peut moins…

On m’a récemment demandé si :

La « portée d’enregistrement » pouvait être différente de la « portée du système ».

La réponse courte est « Oui… Mais ! ». Il est possible en effet que les deux portées soient différentes à la condition que : La « portée d’enregistrement » soit inférieure ou égale à la « portée du système ».

Imaginons que la direction d’un organisme met en œuvre et entretient un système de management couvrant l’ensemble des processus de l’organisme. Imaginons également que le système en question est intégré et élaboré pour se conformer aux normes OHSAS 18001, ISO 14001 et ISO 9001 en même temps.

La direction de cet organisme pourrait choisir de faire certifier l’ensemble de son système selon les trois normes par un seul organisme de certification. Elle pourrait également choisir de ne faire certifier son système que selon une ou deux des trois normes. Il lui serait aussi possible de ne faire certifier que quelques processus selon une norme donnée et d’autres processus selon une autre norme. Elle pourrait choisir des organismes de certification différents pour chacun des enregistrements qu’elle souhaiterait obtenir.

En fait, si l’on fait abstraction des coûts supplémentaires susceptibles d’être engendrés par la multitude des permutations retenues, la direction détient toute la latitude pour faire certifier ce que bon lui semble, par qui elle veut et au moment qui lui convient. C’est une décision managériale. La direction devrait, en fait, chercher le meilleur compromis pour elle à un moment précis de son histoire.

Dans tous les cas, la portée d’enregistrement, c’est-à-dire ce qui sera inscrit sur le certificat d’enregistrement, ne devrait indiquer que les processus audités et qui se sont avérés conformes. Seule cette information sera divulguée au grand public qui, conséquemment, ne saura rien du reste du système de l’organisme.

Toutes les permutations sont donc envisageables à condition que le certificat ne reflète pas plus que les processus réellement audités et qui se sont avérés conformes. L’application de cette précaution relève de la responsabilité de l’organisme de certification.

Ainsi, si la « portée d’enregistrement » peut être inférieure ou égale à la « portée du système » l’inverse ne pourrait être vrai. Il serait en effet illogique d’avoir sur un certificat, une portée d’enregistrement supérieure à ce qui est couvert par le système et donc qui ne pourrait être audité.

Quelle autre expression veut dire la même chose donc ? Ah, oui…

« Trop fort casse pas ! »

5 décembre 2013

Devoir de mémoire...



Nelson Mandela
(1918 - 2013)