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10 mars 2013

Formations à venir

 
Titre
Montréal
Québec
Initiation aux normes ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001
22 mars 2013
29 mars 2013
Formation d’auditeur interne ISO 9001
1er et 2 avril 2013
4 et 5 avril 2013
Formation d’auditeur interne ISO 14001
15 et 16 avril 2013
18 et 19 avril 2013
Formation d’auditeur interne OHSAS 18001
21 et 22 mai 2013
23 et 24 mai 2013
Formation d’auditeur interne système de management intégré (ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001)
27 et 28 mai 2013
30 et 31 mai 2013
 
Pour connaître le détail de nos formations (syllabus, horaire, lieu, investissement, etc.) communiquez avec nous à mrk@mrkmanagement.com
 

Il vaut mieux prévenir que guérir…

Les normes ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001 ont certes comme base commune l’amélioration continue mais également, ce qui est encore plus important, la « prévention ». S’il est difficile voire quasi impossible, de soustraire l’amélioration continue d’une approche préventive, il est par contre très facile de soustraire la prévention de l’amélioration continue.

Imaginons le personnel d’un organisme qui serait peu soucieux des conséquences de ses gestes et qui se contenterait de corriger ses erreurs. Même si ces corrections permettaient au fil du temps de concrétiser une certaine amélioration continue et peut-être même de prévenir l’occurrence de certains problèmes dans le futur, il ne s’agirait pas encore de la véritable prévention dont il est question dans les normes.

Si la prévention se conçoit aisément lorsqu’il est question de santé et sécurité au travail, il en est autrement du point de vue de l’environnement et de la qualité. En effet, les conséquences des erreurs environnementales et en qualité sont généralement considérées comme moins dommageables. Même si tel était le cas, cela ne constituerait en rien une raison valable pour les tolérer. Rappelons de plus que dans bien des cas, l’absence de prévention ou un relâchement à son égard peuvent conduire l’organisme à devenir tôt ou tard le théâtre d’un événement potentiellement tragique. Un désastre environnemental peut affecter dramatiquement la santé et la sécurité des gens. De même la non-qualité peut entraîner la perte de clients qui justifierait des mises à pied qui entraîneraient avec elles de l’insécurité, de l’anxiété et du stress, tant chez les travailleurs remerciés que chez ceux restés à l’emploi, puisqu'ils devraient compenser pour l’absence des collègues tout en tentant de retrouver la qualité nécessaire pour regagner la confiance des clients perdus.

Même si le coût des erreurs passées et les éventuelles économies générées par leur non-récurrence se mesurent facilement, ils demeureront toujours plus élevés que les investissements faits en prévention. Même si ces derniers sont plus difficiles à quantifier parce qu’ils se traduisent en coûts évités, il ne vaut pas la peine de ne pas y investir pour savoir combien, autrement, cela aurait coûté…

1 mars 2013

Conforme ou non ? Là est la question…

Tel que mentionné dans un billet précédent, le but de l’audit est de vérifier la conformité des éléments soumis à la vérification. La conclusion à l’égard des constats recueillis ne peut qu’être binaire : « conforme ou non ». Le cas échéant, « l’auditeur doit faire la démonstration de la non-conformité » à défaut d’y parvenir, il doit conclure à la conformité. Rappelons que, conséquemment, seule la non-conformité démontrée contraint l’audité à améliorer son système.

Lors d’un audit interne il est compréhensible, voire souhaitable, que l’auditeur émette des opportunités d’amélioration puisqu’il est mandaté par la direction à son plus haut niveau et que cette dernière a pris un engagement d’amélioration continue dans sa politique.

Dans le cas d’un audit externe la situation est toutefois bien différente. L’auditeur n’a pour mandat que de statuer sur la conformité. Cette vérification prévoit notamment la cueillette d’évidences que l’audité a la capacité d'identifier et de concrétiser lui-même son engagement d’amélioration continue. L’absence de telles évidences devrait conduire l’auditeur à émettre une non-conformité, non pas de suggérer ce que l’audité devrait faire pour être conforme. Lorsqu’il émet une opportunité d’amélioration l’auditeur externe outrepasse son mandat, crée de la confusion et nuit à l'autonomie du système de l’audité en se substituant à ce dernier.

De plus, puisque l’opportunité d’amélioration n’est pas une non-conformité, elle  doit toujours être interprétée comme formulée dans un contexte de conformité et jamais comme une non-conformité bénigne ou potentielle ! L’auditeur qui informe son audité du risque de convertir une opportunité d’amélioration actuelle en une non-conformité potentielle future si rien n’était fait pour « corriger la situation » commet une faute grave. Il présume ainsi, avant même d’entreprendre l’audit suivant, qu’il y a des non-conformités potentielles dans ce qui sera audité. Cette prédisposition va à l’encontre de la présomption de conformité essentielle à l’objectivité de l’auditeur et à un travail intègre de qualité.

La vérification de la mise en œuvre des améliorations, des plans d’action et du maintien des autres éléments d'un système est bien suffisante pour conclure à sa conformité. Il n'est nul besoin d’ajouter des artifices à cette vérification.
Espérons que les registraires fautifs et leur suite verront dans ce billet une « non-conformité » et non pas une « opportunité d’amélioration »...