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12 décembre 2013

Qui peut plus, peut moins…

On m’a récemment demandé si :

La « portée d’enregistrement » pouvait être différente de la « portée du système ».

La réponse courte est « Oui… Mais ! ». Il est possible en effet que les deux portées soient différentes à la condition que : La « portée d’enregistrement » soit inférieure ou égale à la « portée du système ».

Imaginons que la direction d’un organisme met en œuvre et entretient un système de management couvrant l’ensemble des processus de l’organisme. Imaginons également que le système en question est intégré et élaboré pour se conformer aux normes OHSAS 18001, ISO 14001 et ISO 9001 en même temps.

La direction de cet organisme pourrait choisir de faire certifier l’ensemble de son système selon les trois normes par un seul organisme de certification. Elle pourrait également choisir de ne faire certifier son système que selon une ou deux des trois normes. Il lui serait aussi possible de ne faire certifier que quelques processus selon une norme donnée et d’autres processus selon une autre norme. Elle pourrait choisir des organismes de certification différents pour chacun des enregistrements qu’elle souhaiterait obtenir.

En fait, si l’on fait abstraction des coûts supplémentaires susceptibles d’être engendrés par la multitude des permutations retenues, la direction détient toute la latitude pour faire certifier ce que bon lui semble, par qui elle veut et au moment qui lui convient. C’est une décision managériale. La direction devrait, en fait, chercher le meilleur compromis pour elle à un moment précis de son histoire.

Dans tous les cas, la portée d’enregistrement, c’est-à-dire ce qui sera inscrit sur le certificat d’enregistrement, ne devrait indiquer que les processus audités et qui se sont avérés conformes. Seule cette information sera divulguée au grand public qui, conséquemment, ne saura rien du reste du système de l’organisme.

Toutes les permutations sont donc envisageables à condition que le certificat ne reflète pas plus que les processus réellement audités et qui se sont avérés conformes. L’application de cette précaution relève de la responsabilité de l’organisme de certification.

Ainsi, si la « portée d’enregistrement » peut être inférieure ou égale à la « portée du système » l’inverse ne pourrait être vrai. Il serait en effet illogique d’avoir sur un certificat, une portée d’enregistrement supérieure à ce qui est couvert par le système et donc qui ne pourrait être audité.

Quelle autre expression veut dire la même chose donc ? Ah, oui…

« Trop fort casse pas ! »

4 commentaires:

  1. Merci pour ce blog fort utile!

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    1. Merci ! C'est très apprécié. N'hésitez pas à le faire connaître à d'autres qui sauront peut-être également y trouver une utilité.

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  2. Toujours intéressant de lire tes publications Éric.

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