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25 octobre 2013

Laurel et Hardy se certifient…

Il faut assumer son âge pour choisir un tel titre… Enfin.

C’est devenu un lieu commun d’entendre dire que : « Il est plus facile pour les grosses organisations de se certifier ». Les arguments sont nombreux et semblent valables. Les grosses organisations ont plus de budget, plus d’employés, plus de moyens en général et ont accès plus facilement aux ressources externes susceptibles de les aider dans leur cheminement.

Curieusement, il est également devenu tout aussi fréquent d’entendre dire que : « Il est moins compliqué pour les petites entreprises de se certifier ». En effet, elles ont moins d’employés à gérer, leurs processus sont souvent plus simples et moins nombreux, les décisions y sont prises plus facilement et plus rapidement et les audits internes peuvent se faire en un clin d’œil.

Prises individuellement, ces deux affirmations semblent valables et défendables. Pourtant, comparées l’une à l’autre, elles s’avèrent contradictoires. Comment est-ce possible ? Simplement parce que les deux sont fausses et souffrent du même biais : « l’incompréhension des normes ».

À peu de chose près, les normes n’exigent rien de plus que ce qui est nécessaire à l’organisme pour concrétiser sa mission. La « complexité » n'a donc rien de normatif. Cette complexité vient de celles et ceux qui élaborent les systèmes. La recette est pourtant simple : Une connaissance de ses processus, une approche préventive, de l’amélioration continue et le respect des lois et règlements applicables et le tour est joué. Pour atteindre sa mission, l'organisme ne devrait donc engager que le personnel nécessaire pour concrétiser ses processus. Les charges de travail individuelles devraient ainsi correspondre aux capacités de celles et ceux à qui elles sont confiées et inclure obligatoirement une contribution individuelle à la prévention, à l’amélioration continue et au respect des lois et règlements.

Vu sous cet angle, la grosseur de l’entreprise ne constitue plus une référence adéquate. On devrait plutôt s’intéresser et se préoccuper de la répartition de la charge de travail à accomplir auprès du personnel requis. Il s'agit donc de trouver et de maintenir l'équilibre fragile, mais souhaitable, entre la charge de travail à accomplir et la capacité de chacun dans un contexte d'amélioration continue qui devrait, par nature, modifier progressivement les deux.

En conclusion, le fait d’être grosse ou petite n’a rien à voir avec la facilité de se certifier. Tout réside dans l'équilibre entre le travail à accomplir et la charge de travail individuelle confiée aux collaborateurs dans un contexte en constante évolution.
 
...Peut-être aurais-je dû parler d'Astérix et Obélix.

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