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16 janvier 2013

4.4.6, 8.5.2, 4.3.1… Bingo !

Difficile à croire et pourtant vrai. Encore aujourd’hui, certains « spécialistes » des normes ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001, s’entêtent à attribuer aux documents qu’ils rédigent un numéro qui, en principe, devrait correspondre à l’exigence normative pour laquelle le document a été créé.

Cette pratique malheureuse n’a aucune valeur ajoutée. Elle complique inutilement la rédaction et la désignation des documents, ne peut être appliquée intelligemment aux documents externes qui doivent également être maîtrisés, ne permet pas une désignation uniforme entre les normes et, pire encore, entretien le « spectre » des normes dans l’entreprise (voir le billet du 14 janvier : « Pour en finir avec ISO – Partie 1 ».

Cette façon de faire constitue un véritable détournement d’attention. Elle force les employés à penser en termes de norme et non en termes de processus. Or la « norme » ne devrait pas exister dans l’entreprise. On devrait faire son travail de manière préventive en l’améliorant de façon continue. J’ai peine à vous imaginer planifier votre journée en prévoyant faire une heure de 4.4.6, trente minutes de 8.5.2 et deux heures de 4.3.1 avant d’aller dîner. La numérotation crée l’illusion d’ordre, de contrôle, de maîtrise… Et c’est vrai ! Ce n’est qu’une illusion...

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