Cette pratique malheureuse n’a aucune valeur
ajoutée. Elle complique inutilement la rédaction et la désignation des
documents, ne peut être appliquée intelligemment aux documents externes qui doivent
également être maîtrisés, ne permet pas une désignation uniforme entre les
normes et, pire encore, entretien le « spectre » des normes dans
l’entreprise (voir le billet du 14 janvier : « Pour en finir avec ISO
– Partie 1 ».
Cette façon de faire constitue un véritable
détournement d’attention. Elle force les employés à penser en termes de norme
et non en termes de processus. Or la « norme » ne devrait pas exister
dans l’entreprise. On devrait faire son travail de manière préventive en l’améliorant
de façon continue. J’ai peine à vous imaginer planifier votre journée en prévoyant
faire une heure de 4.4.6, trente minutes de 8.5.2 et deux heures de 4.3.1 avant
d’aller dîner. La numérotation crée l’illusion d’ordre, de contrôle, de
maîtrise… Et c’est vrai ! Ce n’est qu’une illusion...
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